J'en
parle à chaud parce que je viens de le finir... Et il faut que j'en parle à
chaud !
J'ai refermé ce livre, en larmes... En sanglots même ! Cela m'arrive de
temps en temps je l'avoue, mais pour qu'un livre me fasse sangloter à ce point,
c'est qu'il m'a remuée ! Alors oui, de gros sanglots me secouaient, mais pas
parce que c'était triste, juste parce que c'était tendre, émouvant,
bouleversant et frais, parce qu'Arnjoltur, le personnage central, un peu
candide, un peu naïf, un peu ingénu était extrêmement attachant et parce qu'on
ne peut s'empêcher de penser que la petite Flora Sol est un angelot tombé du
ciel !
Ce roman écrit par une femme mais dont le narrateur est un jeune homme,
se déroule "hors temps et hors lieu", c'est-à-dire qu'on ne sais pas
du tout à quelle époque cela se déroule ni dans quels endroits... Alors
l'imagination fonctionne à fond, et j'aime cela ! Il s'agit en quelque sorte du
road-movie initiatique d'un jeune homme épris d'horticulture, papa "malgré
lui" qui part à la découverte et la recherche de son "moi", à la
découverte de sa vie d'adulte. Mon imagination m'a fait penser que le narrateur
quittait son Islande natale pour rejoindre une contrée isolée quelque part en
Grèce... Mais je me trompe peut-être ! Je suis encore si bouleversée par la
douceur de l'histoire, par la tendresse qui s'en dégage, par la beauté de la
description des sentiments et des situations, que je ne vais pas vous en faire
un résumé... ... Juste vous parler de la petite Flora Sol, de Frère Thomas, du Monastère,
de la maman décédée mais toujours présente, de la rose à huit pétales, du plus
beau jardin du monde, d'un coin du monde hors du temps, de l'enfant-Jésus, du
vitrail, d'Anna, de Josef, du Papa attentionné et de l'amour et de la pûreté
qui dégouline de partout ! C'est réconfortant et fondant comme un bonbon, c'est
poétique et émouvant...
Lisez-le ! .... Et dites-moi ce que vous en avez
pensé... Et dites-moi également ce que vous en avez pensé si vous l'avez déjà
lu, car comme je le disais, pour qu'un livre me fasse pleurer ainsi à gros
sanglots, c'est qu'il y a quelque chose de spécial. Et d'ailleurs, il y a
quelque chose de spécial : quand on arrive à la fin du livre, on se dit que
rien ne s'est passé par hasard : la main de Dieu était là !
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