Contraint
à l'immobilité par un accident de voiture, August Brill, critique littéraire à
la retraite, trouve refuge contre les inquiétudes des temps présents et le
poids des souvenirs qui l'assaillent lors de ses innombrables insomnies, en se
racontant une nuit l'histoire d'un monde parallèle où le 11 Septembre n'aurait
pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en
proie, 'ici et maintenant', à une impitoyable guerre civile.
"Man in the
dark" est la version originale anglaise de "Seul dans le noir".
C'est le second roman en anglais que je lis. Pour le premier, je m'étais
attelée à un romain un peu ardu : "Let the great world spin" (Et que
le vaste monde poursuive sa course folle) de Colum McCann. Un roman choral,
bien épais que j'ai eu du mal à lire mais que j'ai réussi tout de même à lire
jusqu'au bout ! Un peu laborieux quand même à cause de la pluralité des
personnages et des histoires parallèles ! J'ai de suite lu la version française
pour vérifier que j'avais bien tout compris et me suis aperçue que finalement,
ce n'était pas si mal puisque dans les grandes lignes, c'était bien cela. Et
sans dico ! J'ai donc réitéré l'exercice de la lecture anglaise avec un
deuxième roman plus court et plus simple. Et là, c'est passé comme une lettre à
la poste et j'ai même été littéralement absorbée par l'histoire, désireuse
d'arriver au plus vite à la fin pour comprendre et voir ce qui se passait ! Une
écriture simple et facile qui m'a permis de quasiment tout comprendre (hormis
toujours deux-trois mots de vocabulaire qui manquent !) sans que je n'ai besoin
de lire la version traduite, et qui m'a donné envie de lire d'autres romans de
cet auteur. J'aime cette façon de travailler mon anglais, de manière
"ludique", par une activité qui me passionne, la lecture !
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