vendredi 30 janvier 2015

Les pénates - Vincent Sorel & Alexandre Franc



Les pénates, BD de Vincent Sorel et Alexandre Franc, nous plonge au coeur d'un foyer aimant, celui de Pierre, Véra et leur petite Bérénice. Mais le bonheur familial, l'amour entre deux êtres peut se déliter petit à petit, érodé par la routine, le quotidien, les passions de chacun qui les font s'éloigner l'un l'autre. C'est ainsi que Pierre, universitaire passionné par sa discipline, l'antiquité romaine, et Véra, fatiguée de devoir tout mener de front dans son foyer vont peu à peu s'éloigner. L'installation temporaire dans leur foyer de Simon, ami de Pierre qui vient de vivre un drame, et qui sera lui-même présent quand le couple sera également confronté à l'adversité, va petit à petit contribuer à l'éclatement du couple. Et puis, parlons donc des Pénates bien sûr, puisqu'ils font partie intégrante de l'histoire, et que ce sont eux en quelque sorte, qui vont décider du sort de Pierre... Les pénates, Dieux adorés des romains, prendront ici les traits des deux peluches favorites de Bérénice, conférant à l'histoire un petit côté fantastique.

Pénates dans cette histoire, fait donc principalement référence aux Dieux romains, mais l'on peut également le prendre au sens de foyer, puisqu'il est omniprésent tout au long de l'album... Malgré le réalisme  et la tristesse de l'évolution de l'histoire, certains points sont traités avec humour et légèreté. Les auteurs ne nous laissent jamais assister à des scènes de ménage violentes, les dessins et les dialogues filent tout en douceur dans cette histoire qui est une juste, simple et malgré tout jolie réflexion sur le couple et la famille, mais aussi sur la complexité de l'évolution des sentiments et ce réalisme soulignant que parfois, au sein d'un couple, on ne regarde plus forcément dans la même direction...

Touchant et presque poétique...







jeudi 29 janvier 2015

13 à table !





B.A = Bon Appétit ?
Certainement, puisque ce recueil rassemble treize nouvelles consacrées à la table, à la nourriture, au repas, un peu sous toutes ses formes !

Treize nouvelles donc, d'auteurs tels que Maxime Chattam, Guillaume Musso, Franck Thilliez, Tatiana de Rosnay ou Pierre Lemaître. Treize nouvelles tantôt cocasses, tantôt tristes, tantôt intrigantes. Treize nouvelles qui se lisent comme on dégusterait un millefeuille (de chez Patrick) ou un magret de canard (du Kreuzweg), c'est-à-dire avec beaucoup de plaisir, ce livre, on le dévore même d'un coup !

J'ai été particulièrement touchée par la nouvelle de Marc Levy, Dissemblance, qui met en scène Aaron et Mehdi. Les deux protagonistes ne semblent pas se connaître et se retrouvent pourtant en un lieu dont ils ne peuvent apparemment pas sortir. Pis, ils ne se souviennent pas comment ils sont arrivés là. S'en suit alors une conversation très profonde dont voici quelques extraits... Conversation qui est cruellement d'actualité et pour laquelle on ne peut rester insensible. Et pourtant, ce recueil a été publié en novembre 2014... On parierait qu'il le fut après le 9 janvier 2015...

"Si tu crois que Dieu a inventé le monde, alors ce ne peut être que Lui l'auteur de sa diversité. Et Dieu ne peut en aucun cas demander aux hommes de détruire en son nom, ce que lui-même a créé !"

"- Et qu'est-ce qui te passionne au point de te faire oublier la monotonie de ce lieu, de quoi parlons-nous depuis tout à l'heure, Medhi ?"
- De nos différences... souffle Medhi.
Alors, Aaron et Medhi s'observent longuement, non parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire, mais parce que chacun réfléchit.
- Tu crois que si on disait tout cela à nos proches, on réussirait à changer quelque chose ? demande Medhi.
- J'en doute.
- ça vaut peut-être la peine d'essayer, non ?
- Personne ne nous écoutera. Pire, on nous assassinera pour avoir tenu de tels propos. N'as-tu pas compris qu'à chaque fois que nous avons failli faire la paix, ils se sont arrangés pour faire couler le sang et rallumer l'incendie."

"Ceux qui réinventent la parole de Dieu pour exercer leur suprématie ; ceux encore qui entretiennent l'ignorance par tous les moyens pour asseoir leur pouvoir ; ceux qui envoient des enfants se faire tuer au nom de ce même Dieu, au nom d'un monde meilleur ou d'un paradis. Comme si le meilleur pouvait naître des terres et des rivières rougies du sang des hommes."

"[...] Je suis passé par un tunnel pour m'introduire chez vous, je suis entré dans un de vos supermarchés, avec, attachée à ma ceinture, une de ces bombes qui ne coûtent pas cher à fabriquer. [...]


Mais B.A. = également Bonne Action
Car si vous achetez ce chouette recueil de nouvelles, trois repas seront distribués aux Restos du Coeur. Et j'aimerais également souligner ces quelques lignes de Gilles Legardinier :

"Je trouve magnifique que les Restos du Coeur aient été créés sans autre but que d'aider les autres, sous l'impulsion d'un homme exceptionnel qui pratiquait l'humour parce qu'il connaissant le poids des douleurs. Je trouve fantastique que son élan perdure grâce à ces innombrables volontés, ces multiples solidarités. Il serait sans doute préférable que les Restos aient disparu parce que devenus inutiles, mais ils sont plus que jamais une nécessité. Alors aidons-les."

PS. : la nouvelle d'Eric-Emmanuel Schmitt est également très belle et très touchante... Je vous invite vraiment à lire ces quelques nouvelles, vous en ressortirez nourris de l'esprit et du coeur...

mercredi 28 janvier 2015

Mâle occidental contemporain




Cette BD des excellents Clément Oubrerie et François Bégaudeau est une fresque cocasse et truculente sur les relations hommes/femmes, et conte les déboires d'un jeune homme dans ses tentatives (généralement malheureuses) d'approche de la gent féminine.
Tenter une approche de drague qui ne soit ni lourde ni foireuse n'est en effet pas aussi simple, et plus particulièrement en notre époque ou le féminisme, l'évolution des moeurs et l'émancipation féminine ont eu le temps d'oeuvrer et de laisser leur empreinte ! La symbolique de la couverture est d'ailleurs flagrante.

Ainsi, Thomas, jeune homme pourtant charmant, sympathique et non dénué d'humour, s'interroge sur la manière la plus efficace d'aborder les femmes sans se prendre un râteau, allant même jusqu'à se travestir pour tenter de comprendre ce que peuvent ressentir les femmes qui se font aborder !

En même temps, il ne se prend pas que des vestes car la nature est ainsi faite : chacun a des préférences physiques ou n'imagine pas de séduire quelqu'un qui ne correspondrait pas à ses goûts ! Notre Thomas se verra donc lui-même repousser les avances d'une ronde et d'une gothique. A l'inverse, il sera terrorisé et fuira ventre à terre face à une donzelle un peu trop entreprenante qui assume pleinement sa liberté sexuelle !

Sommes-nous si effrayantes que cela, nous, femmes libérées ?

Ah la la, c'est non seulement compliqué de séduire, mais aussi de trouver chaussure à son pied ! En attendant, on se régale avec cette BD drôle et réaliste.

samedi 24 janvier 2015

La petite fille de Monsieur Linh



Cette histoire est un conte, à la fois magnifique et plein de douceur et de poésie, tout autant que tragique et dramatique... C'est une histoire de déracinement, d'exil, d'amour familial, d'intégration et d'amitié...

Veuf mais heureux auprès de son fils, de sa belle-fille et de sa petite-fille Sang-Diu, Monsieur Lihn se voit pourtant contraint de quitter sa terre natale après une tragique et sanglante attaque dans son pays en guerre (probablement le Vietnam). Attaque qui va coûter la vie à son fils et sa belle-fille. Sa petite-fille Sang-Diu est retrouvée vivante, épargnée, miraculée, aux côtés de ses parents déchiquetés, et à côté de sa poupée décapitée. Sang-Diu n'est âgée que de dix jour lorsque son grand-père et elle quittent le pays à bord d'un bateau navigant vers leur destination-refuge. Arrivé sur ce nouveau continent, ne parlant et ne comprenant pas la langue, Monsieur Lihn va être provisoirement hébergé dans un dortoir pour immigrés. Il veille sans cesse sur sa petite-fille chérie, sa petite-fille adorée qui a été épargnée par la guerre, la serrant amoureusement contre lui, la protégeant à chaque instant... Immigré et seul, il commence cependant à découvrir le monde extérieur et à s'aventurer dans cette ville inconnue. C'est alors qu'il va faire la connaissance de Monsieur Bark. Une singulière amitié va naître entre ces deux hommes qui ne se comprennent pas tout en semblant avoir la même vie, jusqu'à ce que Monsieur Lihn soit tout à coup contraint de quitter son dortoir pour une prison sans barreaux... Il n'aura alors de cesse de retrouver son cher ami, tout en espérant pouvoir offrir une merveilleuse vie à son amour de petite-fille...

Cette courte histoire se lit d'une traite. Vous n'avez de toute façon pas envie de laisser ce livre si vous l'avez commencé, et je n'en dirai pas plus sur l'histoire de Monsieur Linh, sa petite-fille et son ami, mais je vous encourage fortement à lire ce très beau livre de Philippe Claudel si vous voulez connaître le mystère qu'il cache !


dimanche 18 janvier 2015

Trois mille chevaux vapeur - Antonin Varenne




Je n'avais pas vraiment prévu de livre ce livre. Je l'avais acheté pour mon Philou, en me disant que cette histoire mêlant aventure, western, Comptoir des Indes et enquête dans les égouts de Londres lui plairait très certainement. Et puis finalement, je me suis dit que ce road-trip écrit dans la veine des romans de Stevenson, Jack London ou Jules Verne pouvait être passionnant. Je ne me suis pas trompée et suis partie à l'aventure avec le Sergent Bowman, des rives d'un fleuve de Birmanie aux côtes californiennes. Un roman haletant, vibrant, trépidant, sourdant d'angoisse et de mystère que l'on ne peut lâcher tant on a envie de galoper avec Bowman sur les pistes du Far-West à la recherche de la vérité et du tueur en série ! Et puis quel plaisir de pouvoir, une fois n'est pas coutume, lire un vrai bon roman d'aventures comme il en existe trop peu dans la littérature contemporaine !

L'histoire :
Faits prisonniers après une violente bataille lors de la guerre anglo-birmane de 1852 sur les rives du fleuve Irrawaddy, le Sergent Bowman et neuf de ses hommes retrouvent la liberté après avoir vécu l'enfer et la torture dans la jungle birmane... Mais pour chacun d'eux, rien ne sera plus jamais comme avant.
Devenu policier à Londres, Arthur Bowman tente de survivre sans parvenir à échapper à ses cauchemars et à son addiction à l'alcool et l'opium, jusqu'à ce jour où un cadavre est retrouvé dans les égouts de Londres. La mort fut violente et ce qu'il reste de l'homme porte les traces d'effroyables tortures. Un mot écrit en lettres de sang : "survivre" et le mode opératoire du meurtre ne peuvent, pour Bowman, qu'être l'oeuvre d'un de ses compagnons d'infortune en Birmanie. Ces stigmates sont en effet ceux qu'on endurés la troupe lors de leur captivité. Mais c'est Bowman qui sera suspecté d'en être l'auteur. Souhaitant sauver sa peau et échapper à ses démons, il décide de partir à la recherche du meurtrier et son enquête le mènera jusqu'à chacun de ses compagnons d'infortune. La plupart sont devenus fous et tout les innocente. L'un d'entre eux est mort. Un autre est parti aux Etats-Unis. C'est sur la piste de ce dernier que va se lancer Bowman après avoir appris qu'un meurtre semblable a eu lieu sur le continent américain. Grâce à une grosse somme d'argent laissée par le commandant du Healing Joy pour se repentir d'avoir jeter le sergent et sa troupe dans cette horrible bataille birmane, Bowman part pour New York et, indice après indice, meurtre après meurtre, réussira à retrouver la trace de Penders que tout accuse. 
Son chemin croisera celui de personnages qui lui permettront peu à peu de revenir à la vie et de retrouver un semblant de sociabilité. C'est ainsi que, de New York à Chicago en passant par El Paso et Memphis, sur la route des pionniers et des chercheurs d'or, Bowman finira par trouver la vérité et l'apaisement.


J'ai beaucoup aimé ce passage dit par Alexandra, qui jouera un rôle important dans l'épopée d'Arthur :

"Je ne crois pas au fond que nous ayons lu trop de livres. Seulement que nous vivons entourés de gens qui n'en ont pas lu assez, aussi incultes que cette terre. Si nous avons été naïfs, c'était en croyant des hommes d'affaires, plus qu'à nos idées. S'il y avait quelque part un autre endroit où je pourrais être une femme libre, de lire ou d'écrire des livres, de participer à la vie politique, d'enseigner ce que je crois, de prendre la parole quand bon me semble et de choisir les hommes avec qui je veux vivre, alors je repartirais.
[...] Vos cicatrices ne sont pas encore belles. Vous êtes toujours ce soldat, cet homme à putains de tous les continents, et vous seriez malheureux aux côtés d'une femme comme moi."


mercredi 14 janvier 2015

J'aime vraiment pas la chanson française !


J'ai accepté de participer au challenge "Les mercredis BD" de Sandrine & consoeurs, et c'est pour une très bonne cause puisqu'il s'agit de rendre hommage aux victimes des attentats de la semaine dernière, et plus particulièrement aux regrettés dessinateurs de Charlie Hebdo tombés sous les balles assassines pour quelques dessins...

L'idée était de parler d'une BD de Cabu, Wolinski, Charb ou Tignous. Je détourne un tout petit peu la règle (mais je pense que personne ne m'en voudra) en choisissant de parler d'une BD de Luz. Parce qu'il est arrivé en retard à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo, Luz est un miraculé et a échappé aux balles qui ont décimé ses amis. Aujourd'hui, il doit se relever de les avoir vus fauchés par la haine et la barbarie. Il s'est relevé, et avec les survivants du journal a Honoré la sortie hebdomadaire du journal en ce 14 janvier.
J'ai aussi choisi Luz car il est l'auteur d'un titre qui me parle particulièrement puisqu'il s'agit de rire des chanteurs de la nouvelle scène française, cette scène que j'affectionne tout particulièrement ! Je me moque donc aussi un petit peu de moi-même en évoquant : "J'aime vraiment pas la chanson française", dans lequel Luz caricature les Benabar, Biolay, Cali et autre Delerm. Les caricatures et mises en situation sont aux petits oignons ! L'un est moqué pour ses paroles mièvres quand l'autre l'est pour sa voix larmoyante ou son regard de chien battu... Le plus pris pour cible (désolée pour ce terme) est Benjamin Biolay qui s'en prend vraiment plein la figure ! Mais pour moi, cela reste toujours drôle et sans méchanceté.

J'ai passé un bon moment de rigolade, et franchement, en ce moment, ça fait du bien. J'ai particulièrement apprécié, en fin d'ouvrage, l'interview illustrée de Philippe Katherine par Luz, une vraie bouffée de drôlerie et de bonheur !

Je finirai par cette citation de Gaston Bouthoul :  
"Rien ne ressemble plus à quelque chose que sa caricature".

Je suis Charlie







mardi 6 janvier 2015

Adieu Jacques Chancel



"C'était un seigneur. Jacques Chancel incarne ce qu'il y a de plus précieux dans ce bas monde : la curiosité et l'étonnement. Ajoutez à cela une énergie furieuse, une électrisante capacité à aimer, et vous obtenez une assez belle incarnation du mot "liberté". Pour nous, journalistes, Jacques restera une boussole : l'étoile que l'on fixe lorsqu'on se sent perdu au milieu de nulle part."
François Busnel


Les obsèques de Jacques Chancel, qui nous a quitté le 22 décembre dernier, ont eu lieu ce matin à Saint-Germain-des-Prés. L'occasion pour moi, de rendre également hommage à ce journaliste humble et respectueux, qui savait écouter son interlocuteur, à cet homme qui s'intéressait à tout et se faisait vecteur de jeunes de talent.

Jacques Chancel est avant tout la voix que j'entendais petite fille, tous les jours, par le biais de Radioscopie en rentrant de l'école, lorsque, à la table de la cuisine, je faisais mes devoirs pendant que maman cousait. Et puis au-delà de la voix, il est devenu pour moi un personnage, avec le Grand Echiquier que j'avais exceptionnellement le droit de regarder à la télévision...

Celui qui fut pour moi la voix(e) de la culture, la voix(e) de la vulgarisation de la culture n'est plus mais il a laissé son empreinte dans le monde du journalisme de radio et de télévision, mais aussi des gens...

Et puis ce générique (qui fut pendant longtemps ma sonnerie de portable !) :




dimanche 4 janvier 2015

Mes pages de 2014...


En 2014, j'ai lu quelques 13 045 pages :



- Franny et Zooey (JD. Salinger)
- Eloge de la bâtarde (René de Ceccatty)
- Fille de (Carole Achache)
- Comment j'ai appris à lire (Agnès Desarthe)
- Tsubaki. Le poids des secrets 1 (Aki Shimazaki)
- Les insurrections singulières (Jeanne Benameur)
- Esprit d'hiver (Laura Kasischke)
- Madeleine Castaing (Jean-Noël Liaut)
- Mai en automne (Chantal Creusot)
- Réparer les vivants (Maylis de Kerangal)
- Pas assez pour faire une femme (Jeanne Benameur)
- Hamaguri. Le poids des secrets 2 (Aki Shimazaki)
- Tsubame. Le poids des secrets 3 (Aki Shimazaki)
- Wasurenagusa. Le poids des secrets 4 (Aki Shimazaki)
- Hotaru. Le poids des secrets 5 (Aki Shimazaki)
- Nancy Cunard (François Buot)
- L'asphyxie (Violette Leduc)
- Demain j'arrête (Gilles Legardinier)
- L'affamée (Violette Leduc)
- Ravages (Violette Leduc)
- Trésors à prendre (Violette Leduc)
- L'armoire des robes oubliées (Riikka Pulkkinen)
- La conjuration primitive (Maxime Chattam)
- Thérèse et Isabelle (Violette Leduc)
- La bâtarde (Violette Leduc)
- Elle marchait sur un fil (Philippe Delerm)
- Comment j'ai mangé mon estomac (Jacques A. Bertrand)
- L'atelier des miracles (Valérie Tong Cuong)
- En même temps, toute la terre et tout le ciel (Ruth Ozeki)
- Le pacte (Lars Kepler)
- A l'encre russe (Tatiana de Rosnay)
- Nous étions des êtres vivants (Nathalie Kuperman)
- L'incroyable histoire de Wheeler Burden (Selden Edwards)
- Vango Prince sans royaume T2 (Timothée de Fombelle)
- La faiseuse d'anges (Camilla Läckberg)
- Il (Derek Van Arman)
- Just kids (Patti Smith)
- Le rêveur (Pam Munoz Ryan)
- L'hypnotiseur (Lars Kepler)
- Mécanismes de survie en milieu hostile (Olivia Rosenthal)
- Que font les rennes après Noël ? (Olivia Rosenthal)
- La peau de l'ours (Joy Sorman)
- Et devant moi, le monde (Joyce Maynard)


Mon top 5 de l'année :


Les BD ne furent pas oubliées, j'en ai lu une quarantaine dont mes préférées furent :



Et puis, parce que la musique peut également être poétique et littéraire, j'ai beaucoup apprécié cette année, les artistes suivants :


Alex Beauapin / Aline / Caracol / Elisa Jo / Giedré / Liz Van Deucq / Original Folks / Pendentif


Je vous souhaite une belle année 2015 pleine de joie, de bonheur, de lectures et de culture !
- lu 13 045 pages (soit 545 pages de plus qu'en 2013) - En bleu mon top 5 :

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