Les sept romans de Camilla Läckberg ont ceci de
commun qu'ils appartiennent à Maman et que je les ai tous lus lors de vacances
chez elle à Saint-Malo. Cet été, je n'ai pas dérogé à cette règle pour dévorer
le dernier tome des aventures d'Erica et Patrick, "Le gardien de
phare".
Bon, je dois dire qu'à la longue, on commence à s'habituer à la
narration de l'auteure et à comprendre les ficelles de ses intrigues, mais peu
importe, je reste toujours aussi accro à tout ce petit monde auquel je me suis
attachée, aux lieux qui me semblent désormais curieusement familiers, comme si
je m'étais déjà rendue à Fjällbacka, et bien sûr au suspense qui fait
s'entremêler plusieurs protagonistes dont on ignore parfois jusqu'au bout, quel
lien les unit.
"Le gardien de phare" donc... Par une douce nuit de
juin, Annie, les mains ensanglantées, se jette au volant de sa voiture, son
petit garçon endormi à l'arrière. Elle se rend dans le seul endroit où elle se
sentira en sécurité : la maison de ses parents décédés, l'ancienne demeure du
gardien de phare sur une île isolée d'un archipel au large de Fjällbacka et
surnommée l'île aux esprits. Quelques jours plus tard, un homme est abattu dans
son appartement. Que fuie Annie ? Qui en a voulu à Matts au point de l'abattre
froidement dans le dos ? Que trament les élus de la ville (personnages déjà
croisés dans "L'oiseau de mauvais augure") ? C'est ce qu'essaieront,
sur fond du problème des femmes battues, de résoudre Patrick, Gösta, Paula, et
accessoirement Mellberg, sans oublier Erica qui ne pourra s'empêcher de faire
ses propres recherches malgré le drame qu'elle et sa soeur ont du surmonter
après l'accident de voiture qu'elles ont eu à la fin de "La sirène".
Camilla Läckberg nous concotera-t-elle une huitième aventure policière en
scandinavie ? D'un côté, j'aimerais beaucoup car c'est vraiment une lecture
divertissante, mais de l'autre, j'ai un petit peur de finir par me lasser !
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