Dans les trois tomes de Muchachas, Katherine Pancol convoque à nouveau les personnages de sa précédente trilogie (crocodiles, tortues et écureuils *), et c'est avec grand plaisir que nous retrouvons donc les aventures de Joséphine, Philippe, Hortense, Zoé, Gary et Shirley. Joséphine ne réalise toujours pas que son histoire d'amour avec Philippe est bel et bien réelle et a écrit un nouveau roman historique tout en poursuivant sa brillante carrière d'universitaire spécialiste du Moyen-Âge, Shirley pète un plomb, Zoé tombe amoureuse, Gary devient un virtuose du piano et intègre la prestigieuse Juilliard School de New York et Hortense, toujours égale à elle-même, rêve de conquérir la planète mode par tous les moyens.
Mais Muchachas ne nous conte pas que la vie quotidienne de ces personnages avec lesquels on a sympathisé. Katherine Pancol y intègre deux histoires parallèles qui ont un lien avec nos amis. Et la thématique de ces deux histoires est loin d'être gaie. Elle aborde en effet le très difficile sujet des violences faites aux femmes et aux enfants. Mais c'est tout en finesse et en intégrant des intrigues familiales que Katherine Pancol rompt la routine de l'histoire avec Stella, Léonie, Adrian et Tom d'un côté, et de Calypso et son Abuelo de l'autre. De chapitre en chapitre et de tome en tome, on se prend très vite à vouloir replonger le nez dans l'histoire pour savoir comment toute cette petite compagnie va dénouer les fils de son destin. Hortense va-t-elle devenir une icône de la mode ? Joséphine va-t-elle finir par prendre confiance en elle ? Ray va-t-il enfin payer pour tout le mal qu'il a fait ? Stella et Léonie vont-elles enfin pouvoir vivre en paix ? Je ne vous met pas sur la piste de tout le reste, à vous d'aller le découvrir, et c'est le moment, car Muchachas est une belle lecture de vacances et de détente !
Muchachas * - 417 pages
Muchachas ** - 405 pages
Muchachas *** - 611 pages
Katherine Pancol - Editions Albin Michel
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Les yeux jaunes des crocodiles
La valse lente des tortues
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
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