mercredi 14 janvier 2015

J'aime vraiment pas la chanson française !


J'ai accepté de participer au challenge "Les mercredis BD" de Sandrine & consoeurs, et c'est pour une très bonne cause puisqu'il s'agit de rendre hommage aux victimes des attentats de la semaine dernière, et plus particulièrement aux regrettés dessinateurs de Charlie Hebdo tombés sous les balles assassines pour quelques dessins...

L'idée était de parler d'une BD de Cabu, Wolinski, Charb ou Tignous. Je détourne un tout petit peu la règle (mais je pense que personne ne m'en voudra) en choisissant de parler d'une BD de Luz. Parce qu'il est arrivé en retard à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo, Luz est un miraculé et a échappé aux balles qui ont décimé ses amis. Aujourd'hui, il doit se relever de les avoir vus fauchés par la haine et la barbarie. Il s'est relevé, et avec les survivants du journal a Honoré la sortie hebdomadaire du journal en ce 14 janvier.
J'ai aussi choisi Luz car il est l'auteur d'un titre qui me parle particulièrement puisqu'il s'agit de rire des chanteurs de la nouvelle scène française, cette scène que j'affectionne tout particulièrement ! Je me moque donc aussi un petit peu de moi-même en évoquant : "J'aime vraiment pas la chanson française", dans lequel Luz caricature les Benabar, Biolay, Cali et autre Delerm. Les caricatures et mises en situation sont aux petits oignons ! L'un est moqué pour ses paroles mièvres quand l'autre l'est pour sa voix larmoyante ou son regard de chien battu... Le plus pris pour cible (désolée pour ce terme) est Benjamin Biolay qui s'en prend vraiment plein la figure ! Mais pour moi, cela reste toujours drôle et sans méchanceté.

J'ai passé un bon moment de rigolade, et franchement, en ce moment, ça fait du bien. J'ai particulièrement apprécié, en fin d'ouvrage, l'interview illustrée de Philippe Katherine par Luz, une vraie bouffée de drôlerie et de bonheur !

Je finirai par cette citation de Gaston Bouthoul :  
"Rien ne ressemble plus à quelque chose que sa caricature".

Je suis Charlie







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire