jeudi 16 avril 2015

Les plus belles pages des lumières




Acheté au lendemain du 11 janvier dernier, je ressentais le désir, le besoin, de me replonger dans les meilleures pages des auteurs du siècle des Lumières. Cette lecture sortant un peu de mon quotidien et de mes habitudes littéraires m'a fait beaucoup de bien et m'a fait faire un bon dans mes années lycée où l'étude de ces textes faisait partie intégrante des programmes de littérature et de philosophie. Qui ne souvient pas des mythiques Lagarde et Michard ?

Voilà, je n'en écrirai pas trois tonnes sur ces textes cultes et vous laisse le soin de les lire ou relire si le coeur vous en dit. En ce qui me concerne, j'ai pris grand plaisir à renouer avec cette littérature, cette langue châtiée, avec les écrits de Voltaire (aaah Voltaire : Candide, Zadig, le traité sur la tolérance...), Diderot (aaah Diderot : Jacques le fataliste, la religieuse...), Rousseau (aaah Rousseau : Emile, les confessions, les rêveries d'un promeneur solitaire), d'Alembert (aaah d'Alembert dont je n'ai rien lu), et Montesquieu (aaah Montesquieu : les lettres persanes sur lesquelles je rêvais de tomber au bac de français et je suis tombée sur les Caractères de la Bruyère, de l'esprit des lois...), et bien d'autres encore, ces "éclaireurs" qui vous ouvrent la voie de la conscience, qui vous ouvrent l'esprit, et c'est aussi pour cela, qu'il est nécessaire de les étudier quand on est jeune (mais on ne s'en rend malheureusement pas forcément compte à ce moment-là).

Et pour rappel, on a appelé cette période Les Lumières  pour lutter contre l'obscurantisme et faire en sorte que les hommes aient une conscience éclairée, soient capables de réfléchir sur l'humain et avoir une pensée rationnelle... Toujours cruellement d'actualité.


Extrait de la préface de Catherine Bouttier :
[...] L'Etat, le souverain ne doivent pas intervenir pour dicter leurs croyances à leurs sujets. Bien d'autres droits sont à conquérir. Les philosophes défendent énergiquement la liberté d'expression contre toutes les censures ; ils veulent corriger des injustices, réduire des inégalités. Les traités analysent les mesures à abolir et en proposent de plus justes. Les textes brefs, articles ou pamphlets, attaquent avec ironie. C'est le temps de la polémique ardente, une époque qui vomit les tièdes.
On pourrait qualifier les hommes des Lumières de spécialistes de la communication. L'ironie fait appel à l'intelligence du lecteur, l'humour surprend pour frapper, l'image ou l'anecdote aide à la compréhension. Pour eux, écrire sans jargon des textes accessibles est une question de politesse, voire de savoir-vivre.



Les plus belles pages des Lumières
Voltaire-Rousseau-Diderot-Mme du Châtelet-Marivaux-Buffon-Beaumarchais...
Présenté par Catherine Bouttier - Bibliomnibus - 200 pages

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