Je suis tombée par hasard sur cette collection manga, dans une librairie de Guadeloupe ! Le titre, le thème, les couvertures m'ont bien entendu lancé des appels à l'achat et à la lecture ! J'ai ensuite lu à droite à gauche que cette série était encensée, voire qu'elle était un petit chef d'oeuvre et faisait référence aux grands classiques de la littérature, ce qui a bien évidemment aiguisé ma curiosité !
Après la lecture des trois premiers tomes, je reconnais qu'il s'agit d'un joli plaidoyer pour la lecture jeunesse et pour promouvoir la fréquentation des bibliothèques mais j'ai trouvé que c'était un peu trop moralisateur et dégoulinant de bons sentiments. C'est peut-être mon oeil d'adulte qui m'a fait l'envisager sous ce prisme et, peut-être un enfant ou un jeune le percevra différemment. Ce fut cependant une lecture très plaisante et j'en lirai volontiers la suite.
Quant au format manga, cela ne m'a pas dérangée du tout, j'ai en effet déjà lu toute la série des Gouttes de Dieu (mes premiers mangas !) et me suis très rapidement habituée à cette lecture inversée qui est devenue un automatisme, mais je connais des personnes que cela dérange.
Au final, j'encourage tous les parents à faire lire ce manga à leurs enfants car les histoires ne sont pas là que pour faire aimer la lecture aux jeunes, elles sont également de jolies leçons de vie et une belle base pour échanger, partager et développer son sens critique et son apprentissage littéraire.
L'histoire : revenant d'une soirée avec ses collègues de bureau, Miyamoto découvre par hasard, au détour de l'allée d'un parc, une librairie dont il ignorait l'existence, La rose trémière. Intrigué, il en pousse la porte et s'étonne qu'elle soit encore ouverte à cette heure avancée de la nuit. Il va faire la rencontre de Mikoshiba, le bibliothécaire de ce lieu, jeune homme passablement désagréable mais qui voue une passion hors norme aux livres et y consacre sa vie. Mikoshiba est moqué par les enfants qui le surnomment "Champignon" à cause de sa coiffure, mais ce dernier n'en prend jamais ombrage et sait conseiller avec pertinence tout ce petit monde. Miyamoto va tomber amoureux de ce lieu et y revenir chaque fois qu'il le peut, sympathisant au fil des pages avec les employés et les usagers de la bibliothèque. Et à la question "les livres pour enfants ne sont-ils destinés qu'aux enfants" ? La réponse sera bien entendu "non" car le regard que pose l'adulte sur ces lectures n'est plus le même que celui qu'il avait enfant et le sens de ces histoires a un écho différent en lui.
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