Avec un titre qui fait écho à l'oeuvre de Nietzsche, "Ainsi parlait
Zarathoustra", Nicolas Wild nous entraîne à la découverte de l'Iran,
de l'ancien royaume de Perse et plus particulièrement du
zoroastrisme, religion relativement méconnue.
A mi-chemin entre le road-trip et l'histoire, et s'inspirant de faits réels, cette BD est une véritable plongée au coeur de l'univers persan et de sa religion (l'une des premières religions monothéistes), celle du prophète Zarathoustra qui fut à son apogée sous la dynastie des Sassanides entre -224 et 651, avant de décliner progressivement lors de la conquête musulmane et l'arrivée de l'Islam. Cette minorité religieuse fut dès lors persécutée par le pouvoir islamique, engendrant l'exil de nombreux Perses vers l'Inde.
Au-delà de l'aspect religieux, Nicolas Wild dresse un tableau de la société et de la culture iraniennes à travers le récit du narrateur, Nicolas, qui semble n'être autre que l'auteur lui-même !
Tous ces aspects gravitent autour de la thématique principale de l'histoire, celle de l'assassinat de l’humaniste iranien Cyrus Yazdani, grande figure de la culture zoroastrienne, et plus particulièrement sur le procès de son présumé meurtrier en 2009 à Genève. Ainsi, ce "silence de Zarathoustra" est donc en quelque sorte une métaphore de l'assassinat de celui qui fut l'un des derniers défenseurs de la cause zoroastrienne et qui luttait contre son extinction.
J'ai trouvé cette BD passionnante car elle m'a permis de découvrir un univers et une culture qui m'étaient quasiment inconnus et qui sont d'une richesse inouïe. Elle m'a également permis de voyager dans cette partie de l'Orient à laquelle je ne me suis jamais vraiment intéressée, et enfin elle m'a ouvert les yeux sur cette religion méconnue et pourtant très intéressante. J'avais bien sûr déjà entendu parler du Zarathoustra de Nietzsche et de celui de Strauss que tout le monde connaît (2001, l'odyssée de l'espace), mais je ne m'étais jamais vraiment demandé qui était Zarathoustra ! La lacune est réparée !
Au fait, saviez-vous que les Rois Mages Gaspard, Melchior et Balthazar auraient été zoroastres ?
« Je dois décliner, comme le soleil, pour éclairer les gens d'en bas ».
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
A mi-chemin entre le road-trip et l'histoire, et s'inspirant de faits réels, cette BD est une véritable plongée au coeur de l'univers persan et de sa religion (l'une des premières religions monothéistes), celle du prophète Zarathoustra qui fut à son apogée sous la dynastie des Sassanides entre -224 et 651, avant de décliner progressivement lors de la conquête musulmane et l'arrivée de l'Islam. Cette minorité religieuse fut dès lors persécutée par le pouvoir islamique, engendrant l'exil de nombreux Perses vers l'Inde.
Au-delà de l'aspect religieux, Nicolas Wild dresse un tableau de la société et de la culture iraniennes à travers le récit du narrateur, Nicolas, qui semble n'être autre que l'auteur lui-même !
Tous ces aspects gravitent autour de la thématique principale de l'histoire, celle de l'assassinat de l’humaniste iranien Cyrus Yazdani, grande figure de la culture zoroastrienne, et plus particulièrement sur le procès de son présumé meurtrier en 2009 à Genève. Ainsi, ce "silence de Zarathoustra" est donc en quelque sorte une métaphore de l'assassinat de celui qui fut l'un des derniers défenseurs de la cause zoroastrienne et qui luttait contre son extinction.
J'ai trouvé cette BD passionnante car elle m'a permis de découvrir un univers et une culture qui m'étaient quasiment inconnus et qui sont d'une richesse inouïe. Elle m'a également permis de voyager dans cette partie de l'Orient à laquelle je ne me suis jamais vraiment intéressée, et enfin elle m'a ouvert les yeux sur cette religion méconnue et pourtant très intéressante. J'avais bien sûr déjà entendu parler du Zarathoustra de Nietzsche et de celui de Strauss que tout le monde connaît (2001, l'odyssée de l'espace), mais je ne m'étais jamais vraiment demandé qui était Zarathoustra ! La lacune est réparée !
Au fait, saviez-vous que les Rois Mages Gaspard, Melchior et Balthazar auraient été zoroastres ?
« Je dois décliner, comme le soleil, pour éclairer les gens d'en bas ».
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
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