En attendant de pouvoir lire le roman de Graham Greene, j'ai vu le film de Carol Reed qui était estampillé "chef d'oeuvre"... Je confirme, Le troisième homme est un chef d'oeuvre du cinéma, ou en tout cas un film à voir pour qui aime les vieux films de suspense en noir et blanc !
Bien évidemment, indépendamment de la qualité du film et du scénario, il a un écho particulier pour moi qui revient d'un séjour tout frais à Vienne. J'ai été tellement conquise par cette ville que j'ai envie de voir les films qui la mettent en scène, tout comme je vais me plonger dans la littérature de ses grands écrivains...
Harry Lime convie son ami romancier américain Holly Martins dans la Vienne d'après-guerre. Mais alors qu'arrivé à Vienne il se rend chez Harry, Holly apprend que son ami vient de mourir, renversé par une voiture en traversant sa rue. Choqué par l'attitude du major Calloway pour qui Lime n'était qu'une crapule, Holly va enquêter pour blanchir l'honneur de son ami qui ne peut être l'être vile qu'on lui décrit.
Film grandiose donc, truffé de symboles et à la magnifique tirade d'Orson Welles (écrite d'ailleurs par lui-même) : « L'Italie des Borgia a connu trente ans de terreur, de sang, mais en
sont sortis Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. La Suisse a
connu la fraternité et cinq cents ans de démocratie. Et ça a donné quoi
? Le "coucou" ! » déclamée au sortir de la Grande Roue du Prater.
Une fin aux petits oignons et un air de cithare entêtant viennent couronner le tout !
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